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Interview de Dr Carlos Madrid : La glossodynie ou la bouche qui brûle

CQFD, l’actu des Sciences de la RTS par Adrien Zerbini, 15.12.16

La glossodynie est aussi nommée “syndrome de la langue de feu”. [kevron2001 – Fotolia]

La glossodynie ou la bouche qui brûle

 
Cette maladie très peu connue, mais pourtant loin d’être rare, n’est pas dangereuse pour la santé, mais peut énormément altérer le quotidien des personnes qui en souffrent.

Retrouvez l’interview de Dr méd.dent. Carlos Madrid, Directeur médical Santé Orale de Pure Clinic | Institutions de Santé, dans l’émission CQFD de la RTS du 15 décembre 2016 présentée par Adrien Zerbini.

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Dr Honegger et son épouse soignent les dents dans les pays défavorisés

La Tribune de Genève, Anne Aznaour, 17.09.16

Un dentiste genevois et sa femme partent à l’autre bout du monde pour soigner gratuitement les plus démunis

A 15 ans, Sandrine rêvait d’une famille nombreuse et d’aide humanitaire. Denis, lui, aspirait à un métier manuel avec la possibilité de soigner les autres. Devenus respectivement chanteuse lyrique et dentiste, tous deux parents divorcés, ces Genevois se rencontrent lors d’un congrès il y a vingt ans. Unis par un coup de cœur et des aspirations communes, les époux Honegger s’engagent dans l’action humanitaire en 2012. Après des missions en Birmanie et en Haïti, ils lèvent l’ancre dans quelques jours pour le Bénin, leur troisième mission avec l’organisme humanitaire Mercy Ships, après le Congo et Madagascar.

Lors de votre première mission, en Birmanie, quel a été votre sentiment en tant que bénévoles débutants?

Denis Honegger (D.H.): L’indignation, lorsque j’ai constaté que les dentistes locaux faisaient du business en traitant des patients privés avec les fonds suisses destinés aux soins des orphelins.
Sandrine Honegger (S.H.): J’ai ressenti du désarroi devant l’ampleur des besoins, que l’on ne pouvait pas tous satisfaire.

Pourquoi avoir rejoint Mercy Ships en 2013 ?

D.H.: Nous étions très impressionnés par la qualité sécuritaire et organisationnelle de cette institution. Mais également par sa capacité à offrir des opérations chirurgicales, pratiquées à bord de ses navires où sont logés tous les bénévoles.
S.H.: Le fait de devoir payer, en tant que bénévole, tous ses frais (vaccins, billets d’avion, couchette à bord du navire, etc.) pour partir travailler gratuitement à l’autre bout du monde est finalement une condition qui permet de réunir des personnes ayant les mêmes valeurs. Et cela facilite beaucoup l’entente entre les gens.

Qu’est­-ce qui vous est le plus pénible lors de vos missions ?

D.H.: Je suis à chaque fois frustré de devoir extraire les dents abîmées des enfants, que je pourrais sauver s’ils étaient en Suisse. Mais l’impossibilité du suivi médical et leurs conditions sanitaires désastreuses m’obligent à faire ce choix pour leur éviter les complications et la septicémie futures.
S.H.: Constater que la pensée européenne du long terme est complètement inopérante dans ces environnements où les gens vivent au jour le jour.
Quelles sont vos priorités professionnelles en mission ?

D.H.: Les patients veulent des solutions immédiates contre la douleur, qu’ils traînent depuis longtemps. Dans ces conditions, les traitements doivent, souvent, être radicaux.
S.H.: Formée à l’assistanat dentaire par mon mari, je suis chargée de recevoir les patients et de les installer. Beaucoup ont marché pendant des jours pour arriver jusqu’à nous. Alors, les regarder dans les yeux, les toucher, les appeler par leur nom sont des gestes simples mais indispensables pour leur rendre leur dignité, bafouée par la misère.

Comment gérez­-vous vos émotions face à ces situations dramatiques ?

D.H.: Je me dis que j’ai de la chance d’avoir un métier très recherché et qu’en l’exerçant j’aide plus que si j’étais resté en Suisse en faisant juste un don.
S.H.: En mission, je m’isole tous les jours quelques minutes pour pleurer. Cela me permet d’évacuer le trop-plein d’émotions provoquées par l’état et les difficultés des patients.

Durant vos voyages, quel est le cas qui vous a le plus marqués ?

S.H.: Au Congo, celui d’un jeune homme emprisonné à qui on avait demandé la date de sa sortie. Ses dents, à condition d’être soignées rapidement, pouvaient encore être sauvées. Il nous avait répondu: «Je ne sais pas. Cela fait cinq ans que je suis en prison et je n’ai pas encore été jugé.»
D.H.: C’est celui d’un Chinois, emprisonné à Pointe-­Noire (Congo), qui refusait catégoriquement que je lui enlève sa couronne pour soigner sa dent qui lui faisait très mal. Il voulait absolument garder sa couronne, alors qu’il était condamné à mort. La situation était à la fois triste, cocasse et tellement humaine. Même le dos au mur, on ne cesse de se projeter dans l’avenir. Parce que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

Anna Aznaour, 17.09.16

TribuneGenève

Dr Denis Honegger

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Entrepreneur mode d’emploi

Le Matin Dimanche présenté par BILAN, 20.11.16

bornet

“Il ne faut jamais se laisser décourager”

 
Expert-comptable de formation, Edgard Bornet (59 ans) démontre une solide fibre d’entrepreneur par le biais de ses activités dans le capital-risque. Cet indépendant basé à Aigle créait en 2012 une nouvelle société, Pure Clinic Group SA, et reprenait l’ensemble des contrats de travail d’une chaîne de cliniques dentaires. Aujourd’hui en pleine croissance, Pure Clinic a inauguré ce jeudi 17 novembre à Sierre son nouveau Centre de formation romand.

Comment avez-vous fait pour redresser les affaires des cliniques dentaires ?

La chaîne employait de bons professionnels, mais ils étaient mal encadrés. J’ai engagé un directeur médical pour guider les dentistes, rejoint par un autre de spécialité différente lorsque nous avons élargi les activités à la médecine générale. Fort à l’origine de sites à Martigny, Sierre, Sion et Versoix, le groupe s’est agrandi avec des centres au Petit-Saconnex, Nyon. Nous ouvrons bientôt aussi à Saxon et à l’Hôpital Riviera-Chablais.

Comment avez-vous réuni les 3,3 millions de francs investis en Valais ces trois dernières années, notamment dans le nouveau Centre de formation romand ?

Je n’investis que des fonds propres mis à disposition par des partenaires et moi-même. Je ne travaille pas avec les banques ce qui me permet d’éviter de subir leurs contraintes.

Vous êtes à la tête de votre propre fiduciaire à Aigle. Quel est au juste votre rôle en tant qu’administrateur du groupe Pure Clinic ?

Mon rôle chez Pure Clinic est de revaloriser la société. Lorsque j’ai acquis les actifs de l’ancienne chaîne, j’y voyais un gros potentiel de création de valeur. Ma vision s’est confirmée par la suite. Aujourd’hui, nous employons une centaine de personnes, soit 20% de plus qu’en 2012.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui veut se lancer ?

Avant tout, de bien s’entourer. Et puis de ne jamais se laisser décourager. Dans mon cas, nombre d’interlocuteurs me prédisaient l’échec car je ne venais pas du domaine médical. Or les événements leur ont donné tort. Ignorez les avis pessimistes et surmontez les obstacles les uns après les autres.

M.V.

MatinDimanche

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La formation continue des dentistes s’étoffe

Le Nouvelliste, Samuel Jacquier, 18.11.16

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Le groupe Pure Clinic a inauguré hier un centre de formation continue au centre-ville.

Le groupe romand Pure Clinic, spécialisé dans les cliniques médicales et dentaires, est en expansion. Il a inauguré hier à Sierre un nouveau centre de formation continue dans le domaine dentaire. Pure Clinic Education entend réunir les formateurs qui disposent de compétences spécifiques pour les dispenser aux professionnels. «Il s’agit là d’une étape majeure de notre développement. Nous pourrons ainsi maîtriser notre formation et uniformiser nos règles de travail. Nous voulons que l’approche et la méthodologie soient les mêmes pour tous», souligne Edgard Bornet, administrateur de Pure Clinic. Les cours seront dans un premier temps réservés et obligatoires pour les employés du groupe, mais seront ensuite ouverts à tous les professionnels souhaitant s’adapter aux nouvelles technologies.

Une offre «insuffisante»

Si Pure Clinic, dont le siège est basé à Aigle, s’est lancé dans cette nouvelle offre de formation, c’est qu’il a estimé que la demande était là. «Contrairement à la médecine générale qui dispense pléthore de cours, l’offre de formation en médecine dentaire existe, mais elle est nettement insuffisante et mal adaptée aux besoins du marché.» L’administrateur s’appuie sur l’intérêt (plus de 80 personnes) porté hier à la conférence du docteur Franck Renouard pour prouver la demande réelle d’un tel lieu de formation continue.

3 millions en quatre ans

Installé dans les cantons de Vaud, du Valais et de Genève, le groupe Pure Clinic compte plus de 100 collaborateurs et a investi 3,3 millions de francs en Valais entre 2012 et 2016. Les nouveaux locaux de formation sont équipés de matériels de dernière génération qui comprennent, entre autres, une connexion avec une salle de chirurgie, afin que les étudiants soient instruits en direct.

L’article de Samuel Jacquier

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Un centre de formation dentaire ouvre à Sierre

Rhône FM info, 17.11.16

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Le groupe d’institution de santé Pure Clinic ouvre un centre de formation en médecine dentaire à Sierre.

 
Les outils de formation mis en place vont des colloques aux ateliers pratiques en passant par les fiches métiers, les cours et les formations externes. Le groupe privé, dont le siège social est installé à Aigle, est déjà présent à Martigny et Sion et prochainement à Saxon et à l’hôpital Riviera-Chablais.

3,3 millions de francs ont déjà été investis par Pure Clinic en Valais depuis 2012. CJ
 

Rhône FM info

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